Avez-vous déjà essayé de danser sans musique? C’est très difficile, à moins que vous ayez la musique tellement imprégnée dans votre esprit qu’elle jaillisse naturellement de votre coeur. Dans son article Entendre la musique de l’Évangile, Keith E. Johnson¹ veut nous aider à lire la Bible de manière à entendre la musique qui émane du texte. Cette musique, c’est le chant d’amour de Dieu pour l’humanité. L’auteur nous amène à reconnaître cette mélodie dans toutes les Écritures et à nous émerveiller devant le grand amour de Dieu qui nous a sauvés de nos ténèbres et nous a transportés dans le royaume de lumière de son Fils bien-aimé.² C’est cet amour qui nous pousse à vivre pour lui, à nous abandonner à lui, à lui être agréables, à nous conformer à sa volonté, à lui obéir. Et ce même amour nous donne la puissance de vivre pour lui, par l’œuvre de Jésus-Christ à la croix.
Keith E. Johnson se sert de l’imagerie de la danse pour illustrer ses propos. La danse représente la vie chrétienne, tandis que la musique représente la grâce de l’Évangile. Le terme Évangile veut dire littéralement « bonne nouvelle ». Dans le Nouveau Testament, l’Évangile comprend non seulement le pardon des péchés, mais tout ce que Dieu a accompli pour nous en Christ (l’adoption, la réconciliation, la justification et ainsi de suite).
Johnson explique que nous essayons souvent d’interpréter la danse sans entendre la musique. Sans cette musique, « [n]otre vie spirituelle est réduite à une série de pas de danse, c’est-à-dire à des activités et à des comportements dépourvus de la puissance vivifiante et transformatrice de Dieu. Son désir n’est pas simplement de nous faire danser la danse, mais de nous faire entendre la musique de l’Évangile, de sorte que la danse (les comportements qui sont agréables à Dieu) en découle naturellement. »
À l’aide de divers passages bibliques, Johnson nous montre que les Écritures ont deux fonctions. Premièrement, elles révèlent notre nature déchue, c’est-à-dire nos péchés, nos manquements, notre besoin d’être sauvés. Deuxièmement, elles nous dirigent vers le Sauveur, Jésus-Christ.
Johnson nous propose deux questions pour entendre la musique de l’Évangile lorsque nous lisons la Bible.
La question principale que la plupart d’entre nous ont en tête lorsque nous lisons et appliquons les Écritures est la suivante : « Qu’est-ce que ce passage enseigne sur ce que je suis censé faire? » Toutefois, si nous lisons la Bible pour y trouver simplement des pas de danse, nous n’entendrons pas la musique de l’Évangile. Pour entendre cette musique, nous devons avant tout poser une question différente : « Qu’est-ce que ce passage révèle au sujet de ma déchéance spirituelle qui nécessite l’œuvre rédemptrice de Christ? » […] Après avoir posé [cette] question, nous devons nous demander « Comment ce passage me dirige-t-il vers Christ? »
Selon Johnson, toutes les histoires individuelles dans la Bible racontent une histoire plus grande qui est centrée sur la personne et l’œuvre de Christ. Les deux questions qu’il propose nous aident à reconnaître Christ dans toutes les Écritures, de la Genèse à l’Apocalypse. La rédemption que Dieu nous offre par son Fils est le fil conducteur de toute la Bible. En d’autres mots, la rédemption est la merveilleuse trame sonore sur laquelle nous dansons!
Pour approfondir ta compréhension de cette méthode de lecture de la Bible et découvrir des exemples de cette pratique, tu peux télécharger et lire l’article de Keith E. Johnson au complet à p2c.com/etudiants/ressources/entendre-la-musique-de-levangile.
La pratique
Entendre le message de la Bible sur la trame de l’Évangile
Pendant la lecture de la Bible, pose-toi les deux questions suivantes pour entendre la musique de l’Évangile : « Qu’est-ce que ce passage révèle au sujet de mon besoin d’un Sauveur? » et « Comment ce passage me dirige-t-il vers Christ, celui qui comble mes besoins les plus profonds? »

Rachel Touchette
Rachel Touchette s’est jointe à l’équipe de Pouvoir de Changer - Étudiants en 2014 comme traductrice et rédactrice. Les langues et la musique figurent parmi ses plus grandes passions, mais avant tout, elle désire faire connaître Jésus dans la francophonie.
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